Heyoule

Image d’Épinal de la ruralité

La réserve naturelle de Heyoule, à Eben-Emael, est le plus ancien site protégé de la montagne Saint-Pierre. Créée en 1973, elle fut la première pièce d’un maillage qui compte aujourd’hui plus de dix réserves naturelles sur le bas Geer. 

Un écrin de nature plein de charme

Heyoule et ses environs immédiats reflètent typiquement ce qu’était le paysage de la basse vallée du Geer autrefois. Lovée dans un cadre bocager, entourée de vieux vergers haute tige et d’imposantes haies d’aubépines, de petites parcelles herbeuses et de chemins creux, la réserve intègre un ensemble rural cohérent, diversifié et relativement préservé. La mosaïque de milieux se compose des pelouses calcaires riches en orchidées, des galeries souterraines creusées par l’homme, sans oublier ces petites falaises bien ensoleillées, bourdonnant de nombreuses espèces d’abeilles et guêpes fouisseuses qui y trouvent des conditions de vie idéales.

Des fleurs aux noms d’animaux

Les botanistes ont quelques fois emprunté des termes à la faune pour nommer les espèces végétales. C’est le cas de deux orchidées typiques des prairies maigres sur calcaire. Heyoule a la chance de posséder la plus belle station de la Montagne Saint-Pierre du discret orchis grenouille. Quant à l’ophrys abeille, on le retrouve çà et là sur différents coteaux bien ensoleillés. Et ce ne sont que deux espèces parmi la dizaine d’orchidées que compte le site.

Culture de champignons sous contrôle ailé

Les galeries souterraines abritent diverses colonies de chauves-souris durant l’hiver. Mais elles constituent aussi un lieu privilégié pour la culture un peu particulière de champignons de couche. En effet, au cœur de la réserve naturelle, un myciculteur profite de l’obscurité et de l’humidité idéales d’un petit labyrinthe creusé autrefois dans le tuffeau. Malgré sa surface modeste, la réserve rassemble tous les éléments qui font l’intérêt des différents sites naturels de la basse vallée du Geer. Le chemin de promenade qui traverse le site invite à leur découverte.

je m’engage pour cette réserve

Faire un don pour cette réserve

Faire un don pour cette réserve Protégez la nature ici, près de chez vous, en permettant l'achat de réserves et en soutenant nos efforts pour leur restauration. Vous pouvez choisir de faire un don libre qui financera l'ensemble de nos efforts de protection et de sensibilisation ou soutenir une réserve, une espèce ou un projet particulier.

Devenir volontaire

Natagora aide à redéployer la biodiversité dans de très nombreux domaines, ce qui nous donne l’occasion de diriger chaque personne qui souhaite devenir volontaire vers une tâche, petite ou grande, exactement à la mesure de ses envies, de ses qualifications et de ses disponibilités. Chez Natagora, le volontariat est concret, convivial et riche de belles expériences. On y apprend autant qu’on aide.

Participez à une activité de gestion

Natagora aide à redéployer la biodiversité dans de très nombreux domaines, ce qui nous donne l’occasion de diriger chaque personne qui souhaite devenir volontaire vers une tâche, petite ou grande, exactement à la mesure de ses envies, de ses qualifications et de ses disponibilités.

Actualités

19/05/2025

1 euro investi dans la nature belge rapporte jusqu’à 51 euros

Restaurer la nature, c’est un investissement qui rapporte. Voilà ce que démontre un rapport commandé par le WWF, Natuurpunt et Natagora, qui analyse l'impact socio-économique de trois projets de restauration de la nature en Flandre et en Wallonie. Le résultat ? La restauration de la nature est un excellent investissement, avec de nombreux avantages sociaux monétisables. Et ça tombe bien : la Belgique a un an pour remettre son plan national de restauration à la Commission européenne.
En savoir plus
15/05/2025

Des volontaires engagés pour protéger la vipère péliade

Depuis le début des années 2000, un groupe de travail baptisé GT Serpents s’engage pleinement pour assurer la survie de la vipère péliade sur le sol wallon. Composé notamment d'une quinzaine de bénévoles passionnés, il se consacre à la protection de ce reptile discret et souvent mal compris, victime des préjugés et de l’agriculture intensive. En deux décennies d’efforts soutenus, ces volontaires ont non seulement permis de recenser les populations de vipère en Wallonie, mais ont également fait des découvertes majeures en matière de préservation de cette espèce en danger critique d'extinction.
En savoir plus
Contenu promotionnel
19/05/2025

La tourbe de la Semois protégée grâce au soutien de Candriam

Le soutien financier apporté par Candriam à Natagora en 2024 a clairement fait la différence ! Grâce aux fonds octroyés par Candriam, gestionnaire d’actifs spécialisé dans l’investissement durable et responsable, et Candriam Institute for Sustainable Development Institut, Natagora a pu entretenir et préserver près de 100 hectares de réserves naturelles, notamment dans la vallée de la Semois, où les tourbières jouent un rôle crucial.
En savoir plus