Harchies

Où le héron est roi

Communément appelé "les marais d’Harchies", le site qui s’étend sur 550 hectares regroupe en réalité les marais d’Hensies, d’Harchies et de Pommeroeul. Il constitue une terre d’accueil pour les oiseaux aquatiques nicheurs, les migrateurs de passage et quantité d’insectes aquatiques. Le Centre régional d’initiation à l’environnement (CRIE) d’Harchies y sensibilise un public très large.

Pouponnière d’oiseaux rares

Jadis exploité pour la houille, dont l’extraction a modelé le terrain, ce vaste patchwork d’étangs, de marécages et de prairies ouvertes forme aujourd’hui un ensemble ornithologique majeur géré grâce à un partenariat entre Natagora et le Cantonnement DNF de Mons. L’ensemble du site, dont de nombreuses zones sont interdites au public pour en garantir la quiétude, est une véritable pouponnière. Grèbe castagneux, bruant des roseaux, râle d’eau, phragmite des joncs ou canard chipeau viennent régulièrement s’y reproduire. Grand cormoran et héron cendré y ont carrément établi des colonies.

L’oiseau qui parlait à l’oreille des vaches

Le site dispose également de plusieurs superbes roselières, gérées spécifiquement, où une riche faune se développe. Quantité d’insectes aquatiques y sont installés, dont un grand nombre de libellules. Mais "Harchies" n’est pas constitué que de milieux humides. Aux alentours, on retrouve différents biotopes particulièrement intéressants comme les terrils plats et les prairies pâturées, où l’on croise l’étonnant garde-bœufs, toujours fourré dans les pattes des vaches afin de glaner les petits animaux dérangés par les brouteuses.

Un exemple d’écotourisme

Le Centre régional d’initiation à l’environnement (CRIE) d’Harchies, installé sur le site, sensibilise un public très large à l’environnement et à la nature, notamment grâce à l’étonnante biodiversité des marais. Les structures d’accueil et les sentiers de découverte offrent des conditions d’observation exceptionnelles. Sans même une paire de jumelles ou la moindre connaissance naturaliste, le promeneur y côtoie tellement d’espèces et de milieux différents qu’il ne peut qu’être conquis.

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