Harchies

Où le héron est roi

Communément appelé "les marais d’Harchies", le site qui s’étend sur 550 hectares regroupe en réalité les marais d’Hensies, d’Harchies et de Pommeroeul. Il constitue une terre d’accueil pour les oiseaux aquatiques nicheurs, les migrateurs de passage et quantité d’insectes aquatiques. Le Centre régional d’initiation à l’environnement (CRIE) d’Harchies y sensibilise un public très large.

Pouponnière d’oiseaux rares

Jadis exploité pour la houille, dont l’extraction a modelé le terrain, ce vaste patchwork d’étangs, de marécages et de prairies ouvertes forme aujourd’hui un ensemble ornithologique majeur géré grâce à un partenariat entre Natagora et le Cantonnement DNF de Mons. L’ensemble du site, dont de nombreuses zones sont interdites au public pour en garantir la quiétude, est une véritable pouponnière. Grèbe castagneux, bruant des roseaux, râle d’eau, phragmite des joncs ou canard chipeau viennent régulièrement s’y reproduire. Grand cormoran et héron cendré y ont carrément établi des colonies.

L’oiseau qui parlait à l’oreille des vaches

Le site dispose également de plusieurs superbes roselières, gérées spécifiquement, où une riche faune se développe. Quantité d’insectes aquatiques y sont installés, dont un grand nombre de libellules. Mais "Harchies" n’est pas constitué que de milieux humides. Aux alentours, on retrouve différents biotopes particulièrement intéressants comme les terrils plats et les prairies pâturées, où l’on croise l’étonnant garde-bœufs, toujours fourré dans les pattes des vaches afin de glaner les petits animaux dérangés par les brouteuses.

Un exemple d’écotourisme

Le Centre régional d’initiation à l’environnement (CRIE) d’Harchies, installé sur le site, sensibilise un public très large à l’environnement et à la nature, notamment grâce à l’étonnante biodiversité des marais. Les structures d’accueil et les sentiers de découverte offrent des conditions d’observation exceptionnelles. Sans même une paire de jumelles ou la moindre connaissance naturaliste, le promeneur y côtoie tellement d’espèces et de milieux différents qu’il ne peut qu’être conquis.

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Actualités

15/05/2025

Des volontaires engagés pour protéger la vipère péliade

Depuis le début des années 2000, un groupe de travail baptisé GT Serpents s’engage pleinement pour assurer la survie de la vipère péliade sur le sol wallon. Composé notamment d'une quinzaine de bénévoles passionnés, il se consacre à la protection de ce reptile discret et souvent mal compris, victime des préjugés et de l’agriculture intensive. En deux décennies d’efforts soutenus, ces volontaires ont non seulement permis de recenser les populations de vipère en Wallonie, mais ont également fait des découvertes majeures en matière de préservation de cette espèce en danger critique d'extinction.
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15/05/2025

Semaine de la biodiversité : coup d’envoi de la 2ᵉ saison du grand recensement des plantes sauvages à Bruxelles

Depuis un an, Natagora travaille à la réalisation du nouvel atlas floristique de la région bruxelloise. Ce travail de grande ampleur, confié à l’association par Bruxelles Environnement, est réalisé avec l’aide de Natuurpunt et du Centre d’Ecologie Urbaine, mais aussi des Bruxellois et des Bruxelloises. Pour lancer la deuxième année du projet FloraBru, un recensement participatif ouvert à tous et toutes est organisé le 17 mai au Keyenbempt à Uccle.
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05/05/2025

Un coin de nature préservée en mémoire d’Antoine

Antoine était un amoureux de la nature. Depuis son enfance, il passait de nombreux étés en Gaume, une région qu’il affectionnait particulièrement. Il y pêchait (ou du moins, tentait d’y pêcher), explorait les bois, et partageait des moments de complicité avec sa sœur et ses cousins dans la maison familiale de ses grands-parents. Pour lui, chaque arbre, chaque chemin, chaque brise était une source de joie et d’émerveillement.
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14/04/2025

Concours Photo Emotion’Ailes 2025 : pour les photographes fans d’oiseaux !

Cette année encore, les participants pourront soumettre jusqu’à 16 images réparties dans 7 catégories. Parmi elles, la catégorie « DocChoc », lancée l’an dernier, mettra à l’honneur des clichés percutants, témoignant de l’impact de l’homme sur les écosystèmes et la faune sauvage. Ici, pas besoin d’espèces rares ou de lumières parfaites : l’essentiel est de provoquer une réflexion, d’interpeller sur les enjeux environnementaux actuels.
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