Vallée de la Hulle
Au plus profond de la forêt ardennaise
Lors de sa création en 1990, une grande partie de la septantaine d'hectares composant la réserve était occupée par des plantations d’épicéas. De vastes travaux ont permis d’éliminer ces plantations non indigènes et de restaurer les prairies de fauche qui occupaient autrefois la vallée. En quelques années, le paysage s’est métamorphosé, retrouvant son aspect d’antan. Une aubaine pour la cigogne noire mais aussi pour de nombreuses espèces d'insectes et de plantes !
Vallée de la Hulle
Croix Scaille ?
C’est sur un plan de la région tracé en 1614, époque des archiducs Albert et Isabelle, qu’est apparu pour la première fois, à la croisée de deux chemins forestiers, le nom de "Croix d’Escaille". La légende du plan explique : "La Croix d’Escaille est un lieu où fut jadis occis un homme des Terres de Château Regnault, auquel lieu ses parents firent planter une Croix d’escaille qui a depuis été rompue et ne se voit plus." En wallon "escaille" ou "scaille" signifie ardoise, cette roche ardennaise qui se fend si parfaitement et permet la réalisation de toitures. Retrouvée abîmée dans un taillis, la fameuse croix d’escaille surplombe aujourd’hui la porte d’entrée de la ferme Jacob, située sur le sommet du plateau.
Forêts galeries
Tout au long de son parcours à travers la réserve, la rivière Hulle est bordée par de belles forêts galeries, formée d’abord de bouleaux pubescents, puis d’aulnes glutineux. Ces forêts, laissées à leur évolution spontanée, forment un cordon boisé qui protège la rivière du regard. Elles assurent une quiétude appréciée par de nombreuses espèces dépendante de la rivière, tels le cincle plongeur, le martin-pêcheur ou encore la très rare loutre dont on observe des traces occasionnellement.
Cigogne noire
Jusqu’il y a peu, une grande partie de la réserve était occupée par des plantations d’épicéas. De vastes travaux, menés essentiellement dans le cadre d’un programme LIFE Nature, ont permis d’éliminer ces plantations exotiques et de restaurer les prairies de fauche qui occupaient autrefois la vallée. En quelques années, le paysage s’est métamorphosé, retrouvant son aspect d’antan. De nombreuses mares ont été créées pour le redéploiement de la faune et de la flore aquatiques. La cigogne noire fréquente désormais régulièrement la vallée pour s’y nourrir, preuve qu’une biodiversité luxuriante y a repris ses droits.