Le Marais du Broek

Le reliquat d’une zone humide au sud de Bruxelles

Le Marais du Broek, géré en collaboration avec la commune d’Uccle, se situe entre la chaussée de Saint-Job, la rue des Pécheurs et la rue Basse dans le quartier autrefois appelé le Petit-Saint-Job. Il fait partie intégrante du bassin versant du Geleytsbeek, ruisseau ucclois affluent de la Senne, qui s’écoule le long de la chaussée de Saint-Job vers la plaine du Bourdon. Le marais constitue aujourd’hui une zone humide qui récolte une partie des eaux du versant nord de la vallée et donne naissance à des mares. Le Broek sert de refuge à la faune et à la flore aquatique et de zone relais entre les espaces verts du Kauwberg et du Kinsendael.

Un terrain gorgé d’eau

L’eau se trouve à quelques centimètres du sol et la nappe aquifère affleure le terrain gorgé d’eau. Son niveau fluctue selon les saisons et les précipitations ; des ruisseaux y coulent en hiver, les mares sont alors remplies d’eau mais peuvent être à sec en été. C’est un milieu typique de fond de vallée brabançonne, très important pour la biodiversité et pour l’absorption des pluies dans la vallée lors de forts orages.

Reproduction des tritons et grenouilles

Les mares permettent la reproduction de nombreux insectes et amphibiens, les plantes typiques des fonds humides ont conquis le milieu : angélique, iris des marais, plantes herbacées des marais (carex, joncs...). C’est un lieu de reproduction des tritons et grenouilles où de nombreux oiseaux insectivores viennent profiter de la nourriture abondante.

Un habitat diversifié

L’abandon de la gestion (fauchage et/ou pâturage) du site a entrainé par endroit une colonisation par des saules qui, aujourd’hui, permet de constituer un habitat diversifié hautement favorable à la biodiversité. À terme, en l’absence de gestion, les saules risquent de recoloniser l’entièreté́ du site entraînant une perte de biodiversité. Le cortège de plantes y est diversifié avec une dominance de plantes des marais, des lisières et des prairies humides.

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