Haie Gabaux

Une ancienne réserve de chasse devenue réserve naturelle

Le bois des Fagnes, qui englobe la réserve de la Haie Gabaux, fait partie d'une longue bande forestière couvrant la dépression de Fagne-Famenne, entre Condroz au nord et Calestienne au sud. Le relief y est très doux, avec une altitude moyenne de 190 m. Le site est traversé par trois ruisselets dépendant du ruisseau de la Joncquière. Autrefois gérée essentiellement pour la chasse, la plus grande partie de la réserve est aujourd'hui couverte par une végétation forestière traitée essentiellement en taillis sous futaie. On trouve, dans les parcelles plus ouvertes, une espèce emblématique de papillon, le damier de la succise.

Un site principalement forestier…

Jusqu'au milieu du XIXe siècle, l’ensemble du site est couvert de prairies humides et de landes à bruyère qui servent de pâturage au troupeau communal. Avec l'abandon des pratiques agropastorales, les terrains sont progressivement retournés à la forêt ou ont été replantés volontairement. La chênaie-charmaie, dominée par le chêne pédonculé, couvre aujourd’hui la plus grande partie de la réserve. Sur plusieurs chemins à ornières, un cicendion s’est maintenu. De plus en plus rare, ce type d’association végétale se met en place autour de la cicendie filiforme, une petite plante de la famille des gentianes. Le cicendion ne se rencontre plus que de façon assez éparse, le plus souvent dans la Fagne.

…qui laisse la place aux milieux ouverts

Un réseau dense de layons forestiers, l’empreinte de la ligne à haute tension et quelques clairières internes permettent à une flore intéressante de s’épanouir : laîche puce, cumin des prés ou sélin à feuilles de carvi, toutes espèces en régression dans nos régions. Mais la plante emblématique de l’endroit bleuit en fin d’été toutes les allées de la réserve : la succise des prés est aussi la plante hôte d’un joli papillon orangé, le damier de la succise.

Une riche herpétofaune

L’herpétofaune est riche, et sur les vingt-et-une espèces d’amphibiens et de reptiles indigènes en Wallonie, dix-sept ont été observées sur le site. Les oiseaux ne sont pas en reste et l’avifaune de lisière y est dense. Enfin, de petits mammifères comme le Muscardin ou le rat des moissons, font de la Haie Gabaux une réserve passionnante où les découvertes ne sont jamais anodines.

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