Basse Semois orientale

Au cœur de la vallée de la Semois

La réserve naturelle de Basse Semois orientale est constituée de plusieurs parcelles qui s’étendent le long de la Semois. Elle présente un ensemble constitué majoritairement d’habitats dont l’usage ancien était agricole : prairies et mégaphorbiaies complétées de quelques bosquets humides et d’un ancien vivier. Les habitats présents forment une mosaïque diversifiée et intéressante au point de vue biologique, représentative des milieux semi-naturels ardennais typiques de cette région.

Des terrains au bord de l’eau

La Bergerie compte quelques parcelles au bord de la Semois. Elles ont un intérêt non négligeable de par la présence de plantes plutôt habituées aux sols calcaires, donc assez rares dans la région comme l’ail des ours, la mercuriale vivace ou encore l’euphorbe des bois. Le site est, entre autres, habité par une dizaine d’espèces de criquets et sauterelles. Le Pré la Dame, quant à lui, avait été planté d’épicéas. Après une coupe à blanc, la végétation a évolué vers une mégaphorbiaie, où la reine des prés, différentes espèces de ronces et les joncs dominent.

Gestions en libre évolution

Le Gué des Coupées est difficilement accessible. Pour découvrir le site, l’accès est plus aisé en période d’étiage via l’ancien gué (qui lui a donné son nom), au prix d’un petit bain de pieds rafraîchissant. Cette ancienne prairie est aujourd’hui en libre évolution. C’est le cas également du site de Buhan, qui consiste en une mosaïque de prairies humides de fauche abandonnées, de fourrés, de ptéridaies, d’aulnaies et d’alignement d’arbres. Le site est en évolution vers une forêt d’aulnes.

Un ancien étang de pêche reconverti

Le Grand Vivier est l’ancien étang de pêche du village de Dohan. La réserve abrite des espèces rares comme le plantain d’eau, le cirse faux-épinard ou le rubanier. La cigogne noire, le castor et le sanglier la visitent. Actuellement, la réserve, qui est enclavée par des terrains agricoles, n’est pas accessible librement, mais son conservateur y organise des visites guidées.

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Actualités

15/05/2025

Des volontaires engagés pour protéger la vipère péliade

Depuis le début des années 2000, un groupe de travail baptisé GT Serpents s’engage pleinement pour assurer la survie de la vipère péliade sur le sol wallon. Composé notamment d'une quinzaine de bénévoles passionnés, il se consacre à la protection de ce reptile discret et souvent mal compris, victime des préjugés et de l’agriculture intensive. En deux décennies d’efforts soutenus, ces volontaires ont non seulement permis de recenser les populations de vipère en Wallonie, mais ont également fait des découvertes majeures en matière de préservation de cette espèce en danger critique d'extinction.
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15/05/2025

Semaine de la biodiversité : coup d’envoi de la 2ᵉ saison du grand recensement des plantes sauvages à Bruxelles

Depuis un an, Natagora travaille à la réalisation du nouvel atlas floristique de la région bruxelloise. Ce travail de grande ampleur, confié à l’association par Bruxelles Environnement, est réalisé avec l’aide de Natuurpunt et du Centre d’Ecologie Urbaine, mais aussi des Bruxellois et des Bruxelloises. Pour lancer la deuxième année du projet FloraBru, un recensement participatif ouvert à tous et toutes est organisé le 17 mai au Keyenbempt à Uccle.
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05/05/2025

Un coin de nature préservée en mémoire d’Antoine

Antoine était un amoureux de la nature. Depuis son enfance, il passait de nombreux étés en Gaume, une région qu’il affectionnait particulièrement. Il y pêchait (ou du moins, tentait d’y pêcher), explorait les bois, et partageait des moments de complicité avec sa sœur et ses cousins dans la maison familiale de ses grands-parents. Pour lui, chaque arbre, chaque chemin, chaque brise était une source de joie et d’émerveillement.
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14/04/2025

Concours Photo Emotion’Ailes 2025 : pour les photographes fans d’oiseaux !

Cette année encore, les participants pourront soumettre jusqu’à 16 images réparties dans 7 catégories. Parmi elles, la catégorie « DocChoc », lancée l’an dernier, mettra à l’honneur des clichés percutants, témoignant de l’impact de l’homme sur les écosystèmes et la faune sauvage. Ici, pas besoin d’espèces rares ou de lumières parfaites : l’essentiel est de provoquer une réflexion, d’interpeller sur les enjeux environnementaux actuels.
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