Roselière de Neerpede

Un patchwork de milieux au cœur de Bruxelles

À Bruxelles, quand le besoin de nature se fait sentir, il y a bien sûr la forêt de Soigne. Mais il y a aussi, par exemple, la vallée de Neerpede à Anderlecht. Un petit air champêtre à quelques centaines de mètres du ring ; sa rivière et ses étangs, ses bosquets, ses champs, ses haies… et sa réserve naturelle, la deuxième créée après la zone humide du Broek, à Uccle, que gère Natagora dans la région de Bruxelles-Capitale.

Un écosystème précieux

La réserve naturelle de la Roselière de Neerpede constitue un tiers d’une zone de 1,5 ha qui représente un écosystème précieux au cœur d’une vaste dépression marécageuse dans la vallée du Neerpedebeek. Le site constitue un spot bien connu des naturalistes bruxellois qui viennent ici depuis des années observer de nombreuses espèces d'oiseaux. La plus grande partie de la roselière se situe dans les parcelles au nord de la réserve, le long d’un sentier de promenade, sur des terrains qui appartiennent au CPAS de la ville de Bruxelles.

Déboisement et creusement de mares

Une zone humide, issue d’anciennes pratiques de fauche ou de pâture, occupe la partie basse, côté rue. Elle a été déboisée lors des travaux de restauration. Une première mare a été creusée, autour de laquelle s’épanouissent l’épilobe hirsute et la laîche des marais. Plus au nord, une bande de saules a été maintenue, et une seconde mare creusée. Cette zone humide présente aussi quelques vieux saules têtards, en contact avec la pâture à chevaux voisine. Ces arbres sont un habitat idéal pour la chouette chevêche et présentent un grand atout biologique pour le site. D’autres espèces d’oiseaux y ont été observées : les fauvettes grisette, à tête noire et babillarde, les rousserolles effarvatte et verderolle, le chardonneret élégant et le martin-pêcheur.

Amphibiens, reptiles et insectes

Au vu des caractéristiques des milieux présents, la réserve devrait également devenir un site très important pour les amphibiens. Au mois de mars, au bord de la seconde mare, une belle ponte de grenouilles rousses était d’ailleurs visible. Les reptiles vont aussi trouver leur bonheur : des tas de bois ont été laissés sur place pour favoriser leur présence. Côté insectes, le nombre d’espèces est déjà important ; des libellules fréquentent le site et des dytiques et autres insectes aquatiques ont rapidement colonisé les nouvelles mares.

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