Quel est cet animal/cette plante?
Certains chats domestiques ressemblent beaucoup au chat sauvage ou forestier, d'autres sont des hybrides. S'il est généralement impossible de différencier les chats hybrides des chats sauvages sans test ADN, quelques caractéristiques permettent de trancher entre chat domestique et chat sauvage.
D’allure plus trapue que nos matous de salon, le chat sauvage se distingue par un pelage gris-fauve presque uni, à l’exception des anneaux noirs sur sa queue et d’un manchon noir caractéristique au bout de celle-ci.
Pour plus d'informations, consultez la page de la région Wallonne sur le sujet.
Les œufs de tritons sont pondus individuellement sur les feuilles de plantes immergées. Les œufs de grenouilles sont posés en masse dans une eau peu profonde, tandis que les œufs de crapauds sont posés en rubans, généralement enveloppés autour de plantes en eau plus profonde.
Vous trouverez une présentation des espèces les plus communes sur le site de notre groupe de travail Raînne!
Vous trouverez une présentation de nos quatre espèces sur le site de notre groupe de travail Raînne.
Vrai : le martinet est génétiquement très éloigné des hirondelles : tandis que ces dernières sont des passereaux, le martinet appartient à la famille des Apodidae, (non passereaux). Ses plus proches « parents » sont en fait les… colibris ! En Belgique, l’oiseau génétiquement le plus proche est l’Engoulevent d’Europe.
Au niveau anatomique, il se distingue des hirondelles par son plumage uniformément sombre (vu du sol), son corps en forme de cigare et ses ailes en faucille ; son envergure est nettement plus grande, il est aussi deux fois plus lourd et vit beaucoup plus longtemps.
Son comportement diffère également de celui des hirondelles : présent (en moyenne) deux fois moins longtemps dans notre pays, il chasse plus haut et parfois beaucoup plus loin, son vol est moins papillonnant, alternant les vols battus et planés, et plus rapide ; de plus, il ne se pose quasiment jamais (il dort et s’accouple même en vol !),...
Lorsque les conditions météorologiques sont particulièrement défavorables, les adultes peuvent entrer en léthargie pendant 2 jours (les oisillons au nid, jusqu’à 5 jours). Enfin, son nid est constitué non pas de boue mais de divers matériaux légers trouvés et cimentés de salive ; il est construit à l’intérieur de cavités sombres, généralement à plus de 5m de haut.
Il y a des grenouilles bruyantes dans ma mare ou mon étang. S’agit-il de la grenouille taureau ?
Vous pouvez consulter cette vidéo montrant une grenouille taureau en train de chanter pour comparer le son à ce que vous entendez. Si ce n'est pas ça, vous avez peut-être la grenouille rieuse dans votre étang. C'est l'autre espèce "bruyante" présente chez nous et vous pouvez écouter son chant dans cette vidéo.
Les grenouilles vertes indigènes sont également assez bruyantes, mais un peu moins que les deux espèces mentionnées ci-dessus.
Non, en fait, l’animal qui ressemble à un colibri est un moro-sphinx. Il s’agit d’un papillon et non d’un oiseau-mouche malgré les apparences… Migrateur, il nous vient du sud de la France lorsque la météo est favorable… Les sphinx sont en principe des papillons nocturnes, mais celui-ci butine pendant la journée. Il adore les lavandes, les géraniums et les pétunias, ce qui fait qu’on peut l’observer dans des endroits surprenants.
Le Martinet noir (Apus apus) est le seul martinet qui niche en Belgique. En période de migration, un individu égaré d'une autre espèce peut occasionnellement être observé (Martinet pâle, Martinet à ventre blanc).
Ce sont des syrphes, des espèces de mouches (Diptère) qui présentent un abdomen souvent de couleur noires et jaune qui les font ressembler de façon saisissante à des abeilles, des guêpes ou des bourdons. Mais contrairement à ces derniers, les syrphes n’ont pas de dard et ne peuvent donc piquer. On les voit souvent voltiger ou faire du vol stationnaire au-dessus des fleurs qu’ils butinent dans les jardins. En transportant du pollen de fleur en fleur, ils favorisent leur pollinisation.
En se faisant passer pour des abeilles, des guêpes ou des bourdons, les syrphes sont ainsi protégés car les prédateurs, comme les oiseaux. Ils s’abstiennent le plus souvent de les capturer pour ne pas prendre le risque d’être piqués. Ce phénomène, appelé mimétisme, assure une protection aux syrphes.
Si vous faites bien attention, vous observerez que l’homme utilise les mêmes couleurs pour prévenir d’un danger : les panneaux d’avertissement rouges et jaunes, les voitures de pompier rouges, les feux de signalisation rouges et jaunes, etc.
Les larves ont une forme qui diffère selon les espèces : de type asticot, ovale, ou aquatiques avec l’extrémité postérieure prolongée par un long tube respiratoire ressemblant à une queue de rat. Selon les espèces, les larves vivent dans la végétation en décomposition ou sur les plantes, dans l’eau polluée, la charogne ou les excréments, ou dans les nids d’hyménoptères sociaux.
Plusieurs espèces de syrphes pondent des œufs sur les plantes de nos jardins, et lorsqu’on y regarde de plus près on observe qu’ils pondent souvent leurs œufs sur des plantes envahies de pucerons. La raison est simple, ils pondent sur le garde-manger des larves puisqu’elles se nourrissent de pucerons. Une larve peut en effet dévorer de 400 à 900 pucerons au cours de sa vie. Comme les coccinelles, ce sont donc des alliés dans la lutte biologique.