Sauver les pelouses calcaires, c'est notre affaire !
Savez-vous qu’il est possible de créer un couloir de biodiversité qui connectera la Belgique et la France ? Avec votre aide, Natagora va mettre en œuvre ce projet ambitieux grâce à la restauration du Tienne de Dion. Et, cela profitera à de nombreuses espèces dont cette magnifique orchidée aux airs d’abeille. On vous explique comment !
Le Tienne de Dion
Déjà très active dans la région, Natagora a protégé, au fil des ans, plusieurs sites de haut intérêt biologique près de Beauraing et Wellin, dont des prairies dans la vallée de la Wimbe. Situé sur une veine calcaire en Famenne, le patrimoine naturel et historique du Tienne de Dion est une nouvelle pièce importante pour la reconnexion écologique transfrontalière. Devenues rares, les prairies semi-naturelles et les pelouses calcaires sont des milieux particulièrement intéressants pour la faune et la flore qui s’y développent. Ces biotopes sont le résultat de pratiques agropastorales extensives séculaires. Aujourd’hui, l’agriculture intensive et l’abandon du pâturage itinérant conduisent à la disparition d’espèces typiques comme l’orchis bouc, le lézard des murailles, la decticelle bicolore ou encore l’osmie hélicicole.
Notre projet
Ce projet ambitieux vise à rétablir un corridor écologique vital entre les pelouses calcaires françaises de Givet et celles de Beauraing en Wallonie, et à protéger de magnifiques prairies de fauche situées non loin de là. Le site du Tienne de Dion deviendra un relais naturel permettant aux espèces végétales et animales de circuler librement entre les deux territoires.
Par la restauration de ces écosystèmes, nous favoriserons les échanges génétiques et la résilience de la biodiversité locale, notamment par :
- le débroussaillage ciblé pour libérer les pelouses étouffées par les épineux et l’élimination des espèces exotiques envahissantes ;
- la restauration de la diversité floristique caractéristique de ces milieux précieux;
- la plantation de haies, d’un verger et creusement de mares.
Espèces emblématiques
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Le petit rhinolophe est une espèce de chauves-souris rarissimes en Belgique qui profite des paysages bocagers pour se nourrir. Photo © N. Titeux |
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L’ophrys abeille prospère dans les pelouses calcaires, mais comme d’autres orchidées, elle souffre de l’enrichissement des sols qui menacent ces prairies fragiles. Photo © D. Delangh |
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Le bleu nacré, petit papillon des lieux secs et calcaires, a développé une stratégie remarquable : sa chenille attire les fourmis pour se protéger des prédateurs Photo © K. Gillebert |
75 000 € à financer
Située sur un tienne calcaire à proximité d’autres réserves, cette rare opportunité d’acquisition bénéficie d’un généreux cofinancement. Pour chaque euro donné, 4 euros supplémentaires sont financés par la Wallonie et l’Europe