Autres questions

Parfois, le déclenchement de la métamorphose et le passage à l’état adulte est retardé. Les juvéniles passent alors l’hiver sous forme de larves. C'est chez les tritons que ce phénomène est le plus fréquent, mais on l'observe aussi chez d'autres espèces : Grenouille verte, Alyte... Dans de nombreux cas, les larves continueront leur développement puis sortiront de l’étang au printemps suivant.

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Faux : un martinet en bonne santé est parfaitement capable de s’envoler du sol, même s’il s’agit d’un jeune qui n’a jamais volé de sa vie. Il faut néanmoins un espace bien dégagé devant lui.

 

Vrai : il fait presque tout en vol, oui, et ce, dès le « baptême de l’air » du jeune martinet : manger, boire, s’accoupler, dormir, se toiletter, glaner les matériaux pour le nid… excepté pondre, couver les œufs et élever les jeunes, naturellement !

 

Le risque de contamination au sein des populations de batraciens existe effectivement, mais il semble assez limité. À ce jour, aucune publication scientifique sur le sujet ne montre que des opérations de sauvetage aient conduit à des transmissions de maladies suivies de mortalités en Europe occidentale. À ce stade de nos connaissances, il nous parait contreproductif d'imposer le port de gants (jetables, à changer après la manipulation de chaque amphibien). Le volume de déchets produits serait disproportionné par rapport à la menace actuelle de transmission de maladies. Il va de soi que ce protocole pourrait être modifié si la situation épidémiologique devait évoluer.

Les espèces les plus concernées par les opérations de sauvetage (crapaud commun et grenouille rousse, sauf rare cas particulier) sont interceptées lors de leur migration prénuptiale, càd entre les deux périodes de l'année où les adultes sont très grégaires : l'hivernage et la reproduction. Le risque de transmission "naturel" de maladies est maximal lors de ces deux périodes, comme cela semble être majoritairement le cas pour la chytridiomycose des salamandres. Lors d'opérations de sauvetage, on met donc ensemble (pendant quelques minutes à quelques heures) des animaux qui viennent de passer de nombreux mois en contact rapproché avec des congénères, et qui vont être à nouveau en contact lors de la reproduction. Actuellement, les risques liés au trafic routier (mortalités directes, perte de connectivité entre populations entraînant un appauvrissement génétique...) surpassent largement ceux liés à la transmission de maladies. Les espèces sensibles à la chytridiomycose des salamandres (salamandre terrestre et triton crêté principalement) sont, sauf cas particulier à nouveau, peu concernées par ces opérations de sauvetage.

Oui, à Bruxelles, chez Mark & Elizabeth, membres du GT Martinets ! Vous pouvez vous connecter à la webcam via le blog « Martine(t) News ».

Le groupe de travail hirondelles de Natagora n'est constitué que d'une poignée de volontaires. Ils n'ont hélas pas les moyens de se rendre aux 4 coins de la Wallonie et de Bruxelles pour installer des nids. Mais ils prendront le temps de donner les conseils les plus appropriés (sur base de photos). Écrivez-leur : hirondelles@natagora.be.

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Au téléphone, un véritable dialogue peut être instauré avec vous : cela nous permet de vous informer sur nos  activités et nos besoins mais aussi d’entendre votre avis.  Nous pouvons vous demander personnellement si vous souhaitez soutenir financièrement notre action, par un don ou en devenant membre de Natagora si vous ne l’êtes pas déjà. Merci de prendre le temps de nous écouter.

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Pour en savoir plus sur notre éthique de collecte de fonds, c’est ici.

Tous les oiseaux sont protégés par la Loi sur la conservation de la nature. Elle interdit notamment d’en faire commerce (article 2, §2, 4°).

Toutefois, dans certains cas, une personne peut obtenir une dérogation à cette interdiction de vendre, notamment en vue de permettre, dans des conditions strictement contrôlées et de manière sélective, la capture, la détention ou toute autre exploitation judicieuse de certains oiseaux en petites quantités, à condition que cela ne mette pas en danger l'espèce et qu'il n'y ait pas d'autres solutions satisfaisantes.

Lorsqu'on constate une telle vente, on peut le signaler à l'Unité anti-braconnage de Wallonie qui pourra vérifier si la vente est autorisée ou pas : +32 (0) 81 33 64 31 ou uab.dpc.dgarne@spw.wallonie.be.

En Wallonie, le prélèvement de têtards à des fins pédagogiques dans l'enseignement est autorisé (législation régionale sur la Conservation de la Nature).

À Bruxelles, le prélèvement est tout simplement interdit à moins de posséder une dérogation (Art. 68 de Ordonnance relative à la conservation de la nature).

Non. Beaucoup de résineux, dont l’épicéa qui est majoritairement planté en Ardenne, ne sont pas des espèces indigènes en Belgique. Anciennement, les forêts naturelles étaient composées soit de chênes, soit de hêtres en fonction de l’altitude avec localement d’autres associations végétales, mais les activités agropastorales ont fortement entamé la forêt primitive pour faire place à des landes, des prairies ou des cultures. Des changements importants dans l’économie agropastorale ont ensuite provoqué l’abandon des landes et de certaines prairies qui ont alors été convertie en plantations de résineux, plus rentables que celle des feuillus. Vous trouverez des informations sur les forêts indigènes dans la fiche de gestion du Réseau Nature.

Le martinet niche dans des cavités, généralement dans le haut des bâtiments (à minimum 5m de haut). Il s'y introduit par des trous et fissures parfois invisibles depuis le sol : fentes dans de vieilles corniches, trous d’aération, trous de boulin entrouverts, sous les tuiles de rive, dans des cavités « accidentelles » (au-dessus ou en-dessous de fenêtres par exemple),…
Un martinet nicheur entre dans sa cavité silencieusement à 60-70 km/h, ce qui lui permet de ne pas attirer l’attention d'un prédateur ou d'un humain! Ignorant sa présence, ce dernier risque, involontairement, de le murer vivant ou de détruire une nichée en menant des travaux de rénovation en pleine saison de nidification !

 

Il existe beaucoup d’informations erronées ou dépassées sur le martinet, tant sur internet que dans des publications imprimées. Voici donc quelques ressources fiables :

  • Le site internet le plus fiable et le plus complet est le site Commonswift.
  • La revue « La Hulotte » a publié 2 numéros assez complets sur le martinet (n° 78 et 79). Vous pouvez, entre autres, vous le procurer auprès de la librairie Aves ou les commander en ligne
  • L’ouvrage de référence en français le plus actualisé est « Martinet noir entre ciel et pierre » de Bernard Genton et Marcel Jacquat. ». Fruit d’une collaboration internationale, ce livre couvre, en détail, la biologie et l’éthologie de l’espèce, y compris les dernières découvertes concernant la migration, mais aussi l’Histoire, les aménagements possibles,… (Vous pouvez vous le procurer auprès du GT Martinets, qui en assure la diffusion pour la Belgique).
  • Vous trouverez les références complètes de ces publications, ainsi que d’autres liens fiables et utiles sur le martinet, sur le blog « Martine(t) News »: dans la bibliographie et dans les liens utiles.

 

"Mais pourquoi agir spécialement en faveur des martinets plutôt que de protéger d'autres espèces ?", vous demandera votre interlocuteur. L’argumentation ci-dessous a déjà fait ses preuves à de nombreuses reprises :

1. Il est fascinant et inspirant ! Le Martinet noir est un oiseau fascinant qui fait (presque) tout en vol : chasser, boire, dormir, s’accoupler, recueillir les matériaux pour le nid,… Son corps parfaitement aérodynamique autorise de véritables acrobaties aériennes et une vitesse parfois supérieure à 100 km/h (jusqu’à 220 km/h en piqué!). De plus, les cris stridents des martinets pré-nicheurs émis (principalement matin et soir) lors de folles sarabandes ou rondes sonores, symbolisent la période estivale. Bon nombre de cinéastes les utilisent d’ailleurs comme fond sonore dans leurs films pour suggérer l'été !

2. Il nous débarrasse d’insectes comme les moustiques ! Insectivore pur, il peut capturer jusqu’à 20.000 insectes par jour (abeilles et guêpes exceptées). Il joue donc un rôle régulateur important des populations d’insectes comme les moustiques et les mouches. 

3. Les rénovations des bâtiments le mettent en danger ! En Belgique, le martinet se reproduit exclusivement (à partir de l’âge de 3 ou 4 ans) dans des cavités situées dans le haut des bâtiments (généralement à au moins 5m de haut), accessibles par des fissures et trous parfois invisibles à l’œil nu depuis le sol. Il s’y introduit silencieusement à 70 km/h. Fidèle à vie à sa cavité de nidification, il migre chaque année jusqu’à 10.000 km pour s’y reproduire. Or, les travaux de rénovation et le mode de construction actuels entraînent la disparition des cavités qu’ils utilisent généralement. Et ce, dans toute l’Europe. Des interventions en leur faveur sont donc vitales ! Heureusement, des solutions (souvent simples et peu coûteuses existent).

4. Le protéger, protège aussi d’autres espèces! Et ces solutions ne servent pas qu’au martinet : ce dernier peut être considéré comme une « espèce parapluie », puisque la plupart des mesures favorables aux populations de martinets peuvent être favorables à d’autres espèces menacées comme le moineau, mais également, beaucoup plus globalement, non seulement à la biodiversité, mais aussi à la qualité de l'environnement urbain et à la qualité de vie en ville. (Il est de plus en plus prouvé scientifiquement qu’un lien direct avec la nature est favorable à la santé et au bien-être de l’être humain).

5. C’est une espèce protégée ! La législation, tant européenne (Directive Oiseaux) que régionale (ordonnance bruxelloise relative à la conservation de la nature) protège tous les nids d’oiseaux.

6. Et encore bien d’autres arguments ! Cette vidéo peut aussi vous être utile dans votre argumentation en faveur du martinet : il s’agit d’un message de la célèbre Dr Jane Goodall (primatologue, défenseuse de l’environnement et ambassadrice des Nations unies pour la paix) qui plaide pour sa protection.

Voici au moins trois bonnes raisons de protéger nos batraciens :

  1. La régression ou la disparition des batraciens brise l’équilibre de nos écosystèmes pour lesquels ils jouent un rôle important.
  2. Les batraciens se nourrissent de petits invertébrés, dont certains, comme les larves de moustiques ou les limaces, ne sont guères appréciées par l'homme. Il est donc dans notre intérêt de les protéger.
  3. Les batraciens font partie de notre patrimoine naturel. La richesse de notre faune sauvage est une source d’émerveillement pour tous.

Cela ne coûte rien en stock, cela permet de fortement diminuer les déchets textiles (pas de soldes pour liquider les invendus, pas de vêtements à jeter quand on change de gamme...).

La première cause de diminution des populations de batraciens est la destruction de leurs habitats naturels. L’urbanisation, le comblement des mares, l’anthropisation et l’uniformisation des paysages ont d’importantes conséquences sur ces espèces.

La pollution de l’air, de l’eau et des sols est également source de perturbations. Les batraciens sont, de manière générale, sensibles aux polluants et à la diminution des ressources alimentaires qu’ils entraînent.

La densification du réseau routier a deux conséquences sur les batraciens : il est la cause de mortalité lors des migrations et il contribue à l’isolement des populations.

Enfin, certaines espèces exotiques envahissantes sont porteuses de maladies qui affectent nos espèces indigènes.

Nos vêtements sont fabriqués en Asie dans des usines aux conditions de travail décentes et contrôlées notamment par la FairWear Foundation. La boutique est belge. Nos textiles sont fabriqués en coton 100% bio et répondent aux labels et normes écoresponsables et de qualité les plus exigeants parmi lesquels OekoTex, Global Recycled Standard, Ecoconscious, etc. Natagora tient par ailleurs à maintenir des prix abordables, ce qui est un choix important, mais aussi un vrai défi.

Les filières lin et chanvre ne permettent pas encore de fabriquer des vêtements imprimés à un prix abordable, ce qui était un de nos critères pour le développement de notre ligne de textiles. Sauf erreur, le lin textile n'est pas disponible en bio non plus. Par contre, nous avons une ligne de vêtements en laine 100% locale et bio : https://laine.natagora.be/.

La réponse est simple : NON ! Il est formellement interdit de détruire un nid d'hirondelles même en dehors de la période de nidification (avril-septembre). La loi sur la conservation de la nature est très claire à ce sujet. 

Seul le DNF (Département Nature et Forêts) de la région Wallonne peut éventuellement accorder une dérogation dans le cadre d'éventuels travaux à la façade ou à la corniche d'une maison. Une telle dérogation est généralement assortie de l'obligation de placer des nids artificiels au même endroit après les travaux.

La transformation de bâtiments occupés par des hirondelles rustiques (granges, écuries, étables...) en les fermant prive ces oiseaux de lieux pour nicher. Inutile de leur proposer un nid artificiel à l'extérieur du bâtiment, car les hirondelles rustiques nichent exclusivement à l'intérieur des bâtiments. De tels travaux sont d'ailleurs interdits sans l'autorisation du Département nature et Forêt de la région Wallonne.

Dès la fin de l'hiver (fin février/début mars), les batraciens entament un périlleux voyage vers les sites qui les ont vus naître afin de s'y reproduire. Grenouilles, crapauds et tritons peuvent ainsi parcourir plusieurs kilomètres à travers bois et prairies.

Discrets et fragiles, ils amorcent leur longue migration lorsque trois conditions extérieures sont réunies : 

  • une température nocturne de 7° C minimum
  • un ciel couvert / nuageux
  • un taux d’humidité élevé

Malheureusement, si leur itinéraire croise une route, c'est l'hécatombe ! Voilà pourquoi Natagora organise chaque année des opérations de sauvetage partout en Wallonie et à Bruxelles : www.natagora.be/batraciens.

Natagora est attentive aux travaux en bord de route. Nous avons déjà interpellé la Direction générale opérationnelle Routes et Bâtiments (DG01) au sujet de l’ampleur des travaux et des périodes d’intervention. Nous avons notamment demandé d’éviter les coupes en période de nidification : du 1er mars au 31 juillet.

Un protocole d'accord est en cours d'adoption. Il favorisera une meilleure prise en compte de la préservation de la nature dans la gestion des bords de route. Certains pouvoirs publics agissent déjà en fonction.

Natagora a également publié une brochure résumant les mesures à appliquer. Elle a été largement diffusée en Wallonie, y compris au Parlement wallon.

Ces pratiques ne sont pas respectées sur certains tronçons ? Appuyez-vous sur la documentation de notre brochure et contactez l’autorité compétente via ce formulaire.

En période de migration (fin de l’hiver), les amphibiens en recherche de site de reproduction doivent faire face aux dangers du trafic routier. À proximité de "routes à amphibiens", le premier réflexe est de rouler à vitesse très réduite et, au besoin, avec les feux de détresse allumés. En dessous de 30 km/h, on évite que les amphibiens ne soient aspirés et projetés contre les soubassements des véhicules.

Vous souhaitez faire un don à Natagora ? Voici le numéro de compte de l'association : BE53 0682 1403 3153 (Traverse des Muses 1, 5000 Namur). Vous préférez faire un don en ligne ? Rendez-vous sur www.natagora.be/faire-un-don. Vous y découvrirez nos différents projets à financer. Merci de votre soutien !

Une chauve-souris mange chaque nuit environ 3000 insectes. Faites le compte de moustiques éliminés sur une semaine grâce aux quelques chauves-souris que vous avez dans votre toiture et vous ne les regarderez plus du même œil !

Découvrez le descriptif des espèces et les régions où les chauves-souris vivent sur biodiversite.wallonie.be.

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